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Azmi Street, Abdo Centre
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June
2017 , Volume 14 - Issue 2 |
D'ou Viennent Les Bacteries Multi-Resistantes Chez Les
Personnes Agees ?
Authors:
H. Ben Ayed (1)
M. Koubaa (2)
Y. Mejdoub (1)
T. Ben Jemaa (2)
M. Trigui (1)
S. Yaich (1)
S. Mezghani (3)
A. Hammami (3)
J. Dammak (2)
C. Marrakchi (2)
M. Ben Jemaa (2)
(1) Service des Maladies Infectieuses, CHU Hédi
Chaker, Sfax, Tunisie
(2) Service de Médecine communautaire et préventive,
CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie
(3) Laboratoire de Microbiologie, CHU Habib Bourguiba,
Sfax, Tunisie
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Abstract
Introduction:
Les infections urinaires (IU) sont fréquentes
chez les personnes âgées. Il y a
eu ces dernières années une émergence
incontrôlable des bactéries multirésistantes
(BMR) suite à un usage irrationnel du traitement
antibiotique en cas d'IU chez les personnes âgées.
Dans cette perspective, notre étude avait
pour objectif de déterminer les facteurs
de risque d'acquisition de BMR chez les sujets
âgés présentant une IU.
Matériel et méthodes: Nous
avons mené une étude rétrospective
comparative ayant inclus tous les cas d'IU chez
des patients âgés de plus de 60 ans
et diagnostiqués dans le service des maladies
infectieuses du CHU Hédi Chaker de Sfax
durant la période 2011-2015.
Résultats: Au total, 317 cas d'IU
ont été colligés, parmi lesquels
174 cas (55%) étaient de sexe masculin.
L'âge moyen était de 73 ±
7 ans. Nous avons dénombré 134 cas
d'IU { BMR (42,3%). Parmi les antécédents
incriminés, la notion de néoplasie
urogénitale étaient significativement
plus fréquentes chez les personnes âgées
(6% vs. 1,1%; p=0,017 et OR=5,88). De façon
pareille, les antécédents de pyélonéphrite
aigue à répétition (38,8%
vs. 16,9% ; p<0,001 et OR=3,12) et d'IU { BMR
(17,9% vs. 2,9%; p<0,001 et OR=10) étaient
significativement plus fréquentes chez
les personnes âgés.
Par ailleurs, la notion d'hospitalisation antérieure
était plus retrouvée chez les patients
âgés ayant des IU à BMR (44%
vs. 13% ; p<0,001 et OR=5,26). Chez ces patients,
ledélai entre la survenue de l'IU et la
1ère consultation était plus prolongé
(9,7 ± 2 jours vs. 7 ± 3 jours ;
p=0,015). La température moyenne était
significativement moins élevée dans
les IU à BMR (37,8 ± 0,9°C vs.
38,2 ± 0,9°C; p=0,001).
Les patients âgés ayant une IU à
BMR ont nécessité une hospitalisation
plus longue (8,5 ± 6 vs. 5 ± 2 jours
; p<0,001). L'analyse multivariée moyennant
une régression logistique binaire a révélé
que les antécédents de pyélonéphrite
aigue à répétition (ORa=
4,3 ; p=0,014) et d'hospitalisation antérieure
(ORa=4; p<0,001) ainsi que le délai
de survenue de l'IU (ORa= 1,1 ; p=0,035) étaient
les seuls facteurs de risque indépendants
associés aux IU à BMR chez le sujet
âgé. Le pronostic de ces IU était
plus sévère chez le sujet âgé
avec moins de guérison (79,3% vs. 90% ;
p=0,008 et OR=2.4), plus de récidive (7,8%
vs. 2,8% ; p=0,049 et OR=2,77) et de réinfection
(14% vs. 5,7%; p=0,013 et OR=2,7).
Conclusion: Les IU à BMR chez les
personnes âgées sont graves et cette
gravité est multifactorielle qui dépend
à la fois de facteurs intrinsèques
et extrinsèques. La lutte contre les facteurs
de risque associée aux bonnes pratiques
d'hygiène sont les seuls garants pour contrôler
les IU à BMR et assurer une bonne qualité
de vie chez les personnes âgées.
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