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June
2017 , Volume 14 - Issue 2 |
Depistage et Prise en Charge de L'osteoporose Chez le
Sujet Age: Quelles Recommandations ?
Authors:
Ben Hamad M (1)
Berriche O (1)
Feki I (1)
Seghaier N (1)
Zantour B (1)
Hammami S(2)
(1) Service de médecine interne Mahdia
(2) Service de médecine interne Monastir
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Abstract
La littérature
récente permet d'apporter différents
arguments en faveur la nécessité
du dépistage de l'ostéoporose, arguments
sur lesquels reposent en partie les recommandations
récemment publiées par l'agence
française de sécurité sanitaire
des produits de santé (Affsaps) concernant
le dépistage et le traitement de cette
affection.
La décision d'instaurer un traitement antiostéoporotique
chez une femme ménopausée ne repose
plus seulement sur le T-score mais sur une appréciation
globale du risque de fracture prenant en compte
les antécédents fracturaires, l'âge
avant tout, le tabagisme, la présence de
certaines comorbidités.
L'ensemble de ces données va dans le sens
d'un rapport coût/efficacité favorable
du dépistage et du traitement de l'ostéoporose
chez les personnes âgées fragiles.
Dans l'attente d'autres examens plus performants
pour évaluer la résistance osseuse
(le scanner de haute résolution qui évalue
la microarchitecture osseuse est en cours d'évaluation
dans cette indication), l'ostéodensitométrie
reste { l'heure actuelle l'examen de référence
pour dépister l'ostéoporose.
L'intérêt crucial de l'ostéodensitométrie
dans le dépistage de l'ostéoporose
notamment chez la femme ménopausée
est confirmé par plusieurs publications
récentes suggérant qu'il serait
coût-efficace de recommander une ostéodensitométrie
non pas seulement chez les sujets à risque
de fracture, comme le recommande en France la
Haute Autorité de Santé (HAS), mais
chez toutes les femmes de 70 à 80 ans.
Concernant la prise en charge thérapeutique,
l'Afssaps recommande après 70 ans l'emploi
en première intention des biphosphonates
oraux ou du ranélate de strontium, ce dernier
ayant montré une efficacité antifracturaire
vertébrale et extravertébrale L'étude
HORIZON, très récemment publiée,
montre qu'une perfusion annuelle d'un biphosphonate
(5 mg d'acide zolédronique) pendant trois
ans est un traitement efficace , ce traitement
devrait pouvoir constituer une possibilité
thérapeutique de l'ostéoporose intéressante
chez la femme âgée en vue d'optimiser
l'observance du traitement.
Les données récentes de la littérature
montrent ainsi l'intérêt de l'évaluation
du risque de fracture chez le sujet âgé,
reposant sur le dépistage des sujets à
risque de chute et sur le dépistage de
l'ostéoporose.
L'ostéodensitométrie joue un rôle
central dans le dépistage de l'ostéoporose
après la ménopause (recommandations
HAS) et l'indication d'un traitement antiostéoporotique
doit reposer sur la mesure de la densité
osseuse associée à la présence
d'autres facteurs de risque de fracture (recommandations
Afassaps). Alors que les biphosphonates oraux
constituaient jusque récemment la seule
classe de traitements de première intention
pour prévenir les fractures vertébrales
et extravertébrales ostéoporotiques
chez les sujets de plus de 70 ans, l'arrivée
récente du ranélate de strontium
et des biphosphonates injectables élargit
la gamme des molécules antiostéoporotiques.
Ces progrès dans la prise en charge de
l'ostéoporose du sujet âgé
devraient permettre de limiter l'augmentation
inquiétante du nombre de fractures par
fragilité dans les prochaines années.
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