Abstract


Introduction: La chute devient un motif fréquent de consultation et d'hospitalisation au-delà de 65 ans. Le risque de chute progresse avec l'âge et { 80 ans, un sujet sur deux chute au moins une fois par an. Les complications mécaniques traumatiques (plaies, hématomes, fractures) et les troubles métaboliques peuvent engager le pronostic vital.

Matériels et méthodes: Etude prospective incluant 62 personnes âgées vivant en institution.

Nous avons recherché les antécédents de chute chez cette population ainsi que les facteurs de risque liées au terrain et aux comorbidités.

Résultats: Au total, 62 personnes ont été incluses dans cette étude : il s'agissait de 39 hommes et 23 femmes. Les patients de notre série avaient un âge compris entre 65 et 93 ans, avec une moyenne de 76 ans .32.3% des sujets âgés ont eu un antécédent de chute au cours de l'année écoulée avec une nette prédominance masculine (70% d'hommes vs 30% de femmes): 24.2% { cause d'un obstacle (mobile ou immobile) ,9.7% { cause d'un malaise et/ou une faiblesse des jambes.

On n'a pas trouvé de relation statistiquement significative entre la survenue de chute et le sexe, par contre il existait une corrélation positive entre le risque de chute et un âge supérieur à 75 ans. Les troubles sensoriels, les pathologies cardiovasculaires, les atteintes ostéoarticulaires, digestives, respiratoires et hématopoiètique n'étaient pas statistiquement liées à la survenue de chute dans la population étudiée, par contre il existait une correlation positive entre le risque de chute et les pathologies neuro psychiatriques ainsi que les endocrinopathies.

Conclusion: La chute compte parmi les problèmes les plus fréquents en gériatrie, la prévention des récidives basée sur l'enquête étiologique passe par une sensibilisation du patient et une collaboration étroite entre médecins, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotriciens, soignants.